Un archéologue rencontre les 4es et 3es latinistes

Ce mardi 9 avril 2024, le collège a accueilli M. Yoann Escats, un archéologue de l’INRAP (Institut national de recherche archéologique préventive) de Rennes. Il était venu parler de ses recherches sur le site de la Trémelière près du Rheu, sur lequel il travaille, pour le plus grand plaisir des latinistes de Quatrième et de Troisième. Plus de 90% des élèves ont aimé cette rencontre et l’ont trouvée intéressante, notamment parce que Yoann Escats semblait passionné par son métier et était clair dans ses explications. Durant cette rencontre, il a aussi répondu à quelques questions préparées par les Quatrièmes. J’ai donc sélectionné quelques-unes de ses réponses. Par conséquent, pour commencer, je vous parlerai très rapidement du métier d’archéologue et pour conclure, je vous parlerai du parcours de notre invité.

Saviez-vous que le métier d’archéologue n’a été professionnalisé que depuis les années 70 ? Non ? Eh bien, nous non plus si ça peut vous rassurer. C’est d’ailleurs M. Escats qui nous l’a appris. Il nous a aussi dit que cette activité existait quand même bien avant 1970, étant donné qu’il y avait déjà eu des fouilles en Egypte sous le règne de Napoléon. Au XXe siècle, les seuls outils étaient des feuilles, de quoi dessiner, un appareil photo, une pelle et… un chapeau (pour le style…). Aujourd’hui, il a troqué le carnet pour une tablette graphique et la pelle pour un tractopelle ! Il y a également plusieurs spécialités dans son métier bien que lui soit généraliste. Il a précisé qu’il y a des spécialistes par périodes : l’âge de bronze, l’âge de fer,… ou par domaines, comme l’anthropologie. Pour devenir archéologue, il faut compter 5 à 7 ans d’études.

« Cela fait maintenant vingt ans que je fais ce métier, alors je pense le faire jusqu’à ma crémation. » C’est ce qu’a répondu Yoann Escats à la question : « Est-ce que vous pensez faire ce métier toute votre vie ? » et je crois que cette phrase m’a marquée. Vous n’êtes pas d’accord ? Il nous a également confié que lorsqu’il était petit, il voulait devenir astronome. Il a terminé l’entretien en disant : « le fait d’avoir lu Astérix a dû, je pense, me forger ».

Un article d’Océane Flament, 3e Lilas, avril 2024

Questions en direct
Un panier de livres sur le sujets
Diaporama
Une expérience à renouveler